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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 15:21

Salut la compagnie!

La fin de semaine qui vient de s'écouler fut placée, pour Mr Croze et moi, sous le signe de l'amour, l'amour encore et toujours car nous avons fêté nos noces de coton, notre toute première année de mariage. Un tout grand merci au passage à celles et ceux qui ont pensé à nous en cette occasion, ça nous a beaucoup touchés.

On voulait faire quelque chose de spécial pour marquer le coup. Et j'avais un vieux pari perdu avec gage non tenu qui traînait depuis des lustres. Petite explication, avec Mr Croze, nous sommes de vraies têtes de mules et quand on affirme un truc, aucun des deux ne veut lâcher le morceau, alors on parie des trucs. Je ne me souviens même plus de l'objet du pari, mais peu importe, au final, ça nous donne l'occasion de se faire des cadeaux ou de faire ensemble des choses bien sympas.

Donc le gage, c'était qu'on devait aller ensemble faire de la simulation de chute libre. Pour avoir une idée plus précise de ce dont je veux parler, je vous conseille d'aller sur la page de votre ami Google (en plus ça vous donnera aujourd'hui l'occasion de jouer avec le petit bonhomme qui fait du saut en hauteur, décidément, j'adore les petits dessins des JO, je checke au moins la page une fois par jour, juste pour le plaisir de voir le nouveau dessin) et de taper "skyventure".

Ne regardez pas la vidéo, on a pas vraiment fait de la chute libre, non, on est pas aventureux à ce point. Enfin pas encore. Nous, on a fait comme le petit gamin sur la photo. Et c'était super. Imaginez-vous, vous êtes dans une sorte de tube, à la place du sol, il y un filet métallique et de dessous le filet, l'air jaillit avec une pression énorme, qui fait que si vous entrez dans la colonne ventre en avant, les bras et les jambes ouverts, à angles droits, et bien vous flottez. Incroyable sensation... Et si vous êtes au top dans votre position, vous vous élevez un peu plus.

Bon bien sûr, vous n'êtes pas seul dans la colonne, il y a un instructeur avec vous. Il est là pour vous aider à trouver la bonne position pour que vous puissiez "voler" un max.

Nous avons fait deux envolées et à la 2e, l'instructeur nous a agrippés et nous a emmenés dans les airs avec lui, en décrivant une spirale dans les airs.

Seul regret, comme on en avait jamais fait, Mr Croze et moi n'avons pas pu voler ensemble. On est passés chacun notre tour avec l'instructeur.

Juste avant de quitter le centre, on a bien failli tomber dans le panneau de la pub et acheter un forfait intermédiaire, en super promo si tu l'achètes le jour de ton initiation, mais on a flairé le piège infernal et on a résisté.

Dans le bus pour rentrer sur Montréal, (parce que le centre est pas tout près, c'est à Laval, l'île au nord de Montréal, il faut prendre la ligne de métro orange jusque tout au bout puis le bus) on était encore sous le choc de la sensation qu'on venait de vivre. Un grand moment.

On a poursuivi cette journée de célébration de manière beaucoup plus classique mais tout aussi romantique avec un bon restaurant, Fonduementale. Entrée: fondue auvergnate (fondue à l'emmental et au bleu), plat: fondue de viande et poisson dans un bouillon de légumes et dessert: fondue au chocolat. Un régal, malgré la chaleur étouffante ce soir là.

La conclusion de la soirée, par contre, est confidentielle; vous pensiez quand même pas que j'allais tout vous raconter! Tout ce que je peux vous dire est que le dimanche matin, Mr Croze allait nous chercher petits pains et brioches et que je me suis vue offrir un joli petit rosier rouge et puis qu'on a passé le reste de la journée à causer avec nos parents sur skype et à glandouiller devant les JOs et aussi à ouvrir et fermer les fenêtres à cause de l'orage.

Et vous, vous fêtez comment vos moments particuliers?

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 16:37

Bonsoir Mesdames et Messieurs!

 

Et nous revoilà au travail après une excellente fin de semaine placée sous le signe du plaisir de profiter l'un de l'autre, de notre ville d'adoption et du temps, toujours magnifique sous la latitude montréalaise!

 

Non contente d'accueillir le festival de Jazz, Montréal a aussi décidé de faire pétiller nos yeux de grands enfants avec Complètement Cirque. Ai-je besoin de préciser qu'il s'agit d'un festival de cirque?

 

Nous avons eu la chance de nous voir proposer par un de nos voisins de prendre les places à son nom offertes par sa boîte pour un spectacle samedi soir. Sur le papier, ça avait l'air vraiment sympa, en vrai, ce fut carrément génial.

 

D'emblée, je fus séduite par le décor: l'Olympia. Rien à voir avec la salle parisienne. À Montréal, c'est un mix entre une salle de concert avec ses balcons et ses sièges en rang, un cabaret spectacle avec ses tables rondes (le hasard a voulu que l'on se retrouve à l'une de ces tables, toute proche de la scène, parce que l'hotesse à l'entrée était incapable de lire sa liste imprimée en tout petit dans la pénombre du hall, elle nous a donné les premières places qui lui sont tombées sous la main) et un chapiteau de cirque/ring de boxe avec sa scène ronde plantée en plein milieu de la salle.

 

Le spectacle étant présenté par Unibroue, nous eûmes droit à un breuvage digne de l'appellation bière, ce que j'appréciai comparativement au festival de Jazz où il n'est pas possible de trouver autre chose que de la Heineken. Oui, quand on naît dans un pays brasseur et qu'on vit dans un autre, on devient sacrément tatillon sur la bière, c'est ainsi.

 

Bref ça s'annonçait vraiment bien avant même d'avoir commencé...

 

On nous fit mijoter un petit moment avant de démarrer le show. Et c'est là qu'IL/ELLE fit son apparition... Le Gateau chocolat! Une voix d'opéra digne de Pavarroti sort d'un corps perdu dans les froufrous d'une robe de chambre en tulle, coiffé d'une perruque blonde bouclée à la Marilyn, les yeux agrandis par des faux-cils démesurés et rayés noir et blanc. C'est fou ce que son nom de scène lui va bien. Il est grand, énorme et noir. Il ôte le peignoir et on le découvre en collant lycra à écailles dorées, se dandinant le plus naturellement du monde. J'en reste décidément toute retournée. J'ai la chair de poule, les poils de mes bras sont des antennes à la recherche de réseau (il a vraiment une voix de malade) et je suis bouche bée devant cet être incroyable qui a définitivement décidé de s'assumer tel qu'il est. Chacune de ses apparitions fut mémorable. Il est d'un sans-gène désopilant, une vraie bête de scène.

 

Je n'ai pas le temps de me remettre de mes émotions qu'entrent en scène les English Gents. Gents comme Gentlemen, je ne sais pas s'ils sont anglais mais ce qui est sûr, c'est qu'ils miment la décontraction britannique à la perfection tandis qu'ils enchaînent les acrobaties et les tours de force. A la fin de leur premier numéro en duo, ils sont en caleçon moulant imprimé Union Jack et remonte-chaussettes. Ils n'ont pas une once de graisse. Ils reviendront une fois, chacun exécutant un numéro solo qui fit vraiment la preuve, si besoin en était encore, de leur force herculéenne.

 

Déboule ensuite en scène, juché sur des patins à roulettes qui menacent de lui faire se casser la figure à chaque pas, un Charlie Chaplin qui me rappelle étrangement Elie Semoun. Il doit avoir un sacré sens de l'équilibre pour jeter ainsi ses pieds dans tous les sens sans tomber. Il tente de jongler d'abord avec des balles puis avec des sabres, plus inquiétant... Et je ne sais plus très bien comment, mais il finit son numéro travesti en rousse en roble blanche fendue sur les cuisses, sautillant sur un pied à ressort en jonglant de ses sabres.

 

L'anneau suspendu au plafond s'éclaire soudain et une version hyper sexy de Nicolas Sirkis y exécute toutes sortes de contorsions. Il se sert de l'anneau comme d'un trapèze, d'une barre ou d'une balançoire. Il s'enroule autour, en sort retenu par un seul pied, remonte, toujours en mouvement, se balançant plusieurs mètres au dessus de la foule. Si son pantalon ultra moulant n'avait pas trahi son anatomie, je serais restée persuadée d'avoir vu un ange noir pendant ces quelques minutes d'acrobatie aérienne.

 

Vient ensuite le tour d'une bien rigolote petite dame, déguisée en actrice jouant je ne sais trop quel rôle dans une pièce de Shakespeare. Son rôle justement consistait à se payer un moment d'art dramatico-romantique aux dépends d'un pauvre bougre du public (Mr Croze a eu bien peur que ce ne soit sur lui qu'elle jete son dévolu car elle a tourné un moment dans notre coin avant de faire son choix, le gars juste en face de lui!). J'appris plus tard qu'elle jouait aussi du piano tandis qu'elle accompagnait mon Gateau préféré, cette fois vêtu d'une cape à paillettes bleues brillant de mille feux (mais où trouve-t-il des costumes pareils à sa taille?) qui nous interprétait Smile (la chanson à la fin du film Modern Times de Charlie Chaplin).

 

Vint ensuite le moment le plus "adulte" de la soirée. Et je pèse mes guillemets. Parce qu'on a eu droit à un strip-tease intégral en bonne et due forme, oui Messieurs, même si le prétexte était un tour de magie où la danseuse faisait disparaître un mouchoir qui finissait toujours par réapparaître, comme par hasard, dans le prochain vêtement à tomber. Je vous laisse imaginer où est réapparu le dernier mouchoir... Mais la dame avait plus d'un tour dans son sac et elle fit un 2e numéro, une chanson/sketche en s'accompagnant de la guitare. Décidément pleine de ressources!

 

Et comme si le public masculin n'était pas assez enflammé, non allez je niaise, les nanas ont eu carrément leur compte dans cette soirée, une petite fée aux cerceaux, apparut sur la scène, version féminine et blanche de l'ange noir à l'anneau. Un moment de grâce. Elle fait onduler son corps mince souple pour retenir des anneaux sur son ventre, ses pieds, ses bras, jusqu'à 4 à la fois, dans des sens différents, s'il vous plait!

 

Ce fut ensuite le tour d'un couple de danseurs irlandais de mettre le feu avec leur numéro de percussions et river dance. Mise en scène épique, une soirée typique Outre-Manche, à peine exagérée avec rails de coke et distribution de gnons. Un couple avec un sacré sens du rythme et qui n'a pas peur de verser dans le trash.

 

Et enfin, le moment qu'elles attendaient toutes. Pas moi bien sûr, qui n'ai d'yeux que pour Mr Croze. Même si j'avoue que ce fut bien plaisant. Si je n'avais pas lu le programme avant, je n'aurais sans doute pas compris qu'on fasse monter une baignoire sur scène ni qu'on distribue des bâches aux premiers rangs. C'est pourquoi je souriais en sachant que son heure était venue. Celui qui pourrait faire vendre des millions de baignoires. The Bath Boy. Non je me suis pas trompée, et oui vous avez bien lu "bath". C'est un concept simple mais efficace. Vous connaissez l'élection de Miss T-shirt mouillé et son effet ravageur sur la gent masculine. Imaginez alors celui produit sur le sexe faible (toute féministe que je suis je dois avouer qu'on était pas un exemple de résistance à ce moment là) par un éphèbe brun ténébreux (genre celui de la pub Coca-Cola Light, faites pas semblant de pas voir de qui je parle...) vêtu uniquement d'un jean qui barbote dans une baignoire et en sort quand ça lui chante pour grimper et virevolter le long de deux longues sangles accrochées au plafond, éclaboussant au passage le public alentour avec un plaisir non dissimulé...

 

Point de rideau qui tombe mais Mr Loyal appelle les artistes après le dernier numéro et il est déjà l'heure de dire au revoir à la troupe alors qu'ils nous saluent sous des tonnerres d'applaudissements.

 

Voilà, même s'il est impossible de vous conter cette soirée tant il fallait la vivre, j'ai essayé tant bien que mal, en usant de mes talents de narratrice que j'espère à la hauteur de la tâche.

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:43

Bien le bonjour à tous et à toutes,

 

Je voudrais aujourd'hui vous faire partager deux découvertes qui ont marqué ma journée du dimanche 4 mars. Pourquoi celle-là en particulier? Parce que par un heureux hasard, celle-ci avait un thème commun: l'Asie.

 

La semaine précédente, j'avais reçu de la part d'une amie (une française absolument charmante rencontrée à la soirée Filles voir mon article "Papiers s'il vous plait") qui travaille pour le Musée de Pointes-à-Callières, une invitation Facebook pour un évènement un peu spécial. Avant de vous en dire plus, il faut savoir que Pointes-à-Callières, c'est un musée superbe pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur l'histoire de Montréal. On commence par un film dans lequel Montréal se raconte. Très bien joué de la part de l'équipe du musée, c'est une vraie pub pour la ville. Ensuite, dans les étages inférieurs, on visite l'exposition permanente, où l'on peut découvrir toute la richesse archéologique de ce site, qui fut celui de la première installation des Français sur le territoire de la future ville. En effet, l'endroit sur lequel s'élève maintenant le musée a joué un rôle clé dans le développement de Montréal. Dans les étages supérieurs, on trouve les expositions temporaires. Jusqu'au 22 avril, l'Inde est à l'honneur à travers une exposition photo. En bref, c'est un peu LE musée à mettre sur sa liste si on vient passer une semaine ici. Et hop je lance une autre invitation au passage: je connais un couple franco-belge hyper sympa qui sera ravi de vous acceuillir. 

 

Donc j'en reviens à l'invitation du musée cette fois, vous allez comprendre ce que cela avait d'intriguant: "Pointes-à-Callières vous invite à assister à ses Symphonies Portuaires". Mais qu'est-ce que c'est donc que cela? Et bien figurez-vous que depuis 1995, le musée organise un concert en plein air: un compositeur créé pour l'occasion une pièce musicale au sein de laquelle les sirènes des bâteaux stationnés dans le port et celle du train (il y a une voie ferrée le long du port) servent d'instruments à part entière. Même les cloches de la toute proche basilique de Notre-Dame de Montréal se joignent au concert. Donc avec Mr Croze, intrigués on y va! D'autant plus motivés que le dimanche d'avant, comme des nouilles, on était arrivés vers 14h00, l'invitation disait de 13h30 à 16h30 donc on pensait que c'était bon. Et là, déception tout était terminé. On a seulement entendu les cloches jouer la fin du morceau... Heureusement, au musée, ils ont dû penser aux retardataires, il y avait une deuxième session le dimanche suivant, le 4 mars. On a donc eu le privilège d'entendre "Rives et Dérives", composition de Sangdeep Bhagwati (pour rester dans le thème de l'Inde). L'artiste avait décidé de mêler des voix humaines au concert des "machines", il y avait donc des choristes qui se promenaient parmi la foule. Cela donnait un mélange très particulier, une sorte de complainte qui ressemblait, au début surtout, à une musique de film. Puis qui devenait une sorte d'appel. Quand on s'approchait des quais, les bâteaux faisaient un bruit presque assourdissant. J'avoue qu'il est vraiment difficile de décrire ce que j'ai ressenti, mais ce qui est sûr, c'est que cette mélopée ne m'a pas laissée indifférente!

 

Après le concert, où nous étions debouts les pieds dans la neige et pas très mobiles, Mr Croze et moi étions, on peut le dire, carrément gelés. Coup classique: on s'était faits avoir par un ciel bleu resplendissant, on ne s'était pas assez couverts. On remontait déjà vers la station de métro en frissonant et en pensant s'arrêter chez Tim Hortons pour prendre un café salvateur, quand notre regard fut happé par une vitrine "Ming Tao Xuen, salon de thé". L'enseigne avait nettement plus de classe qu'une chaine de resto-cafés. On s'est donc retrouvés totalement dépaysés, carrément téléportés en Chine. Une déco plutôt surchargée, avec des vitrines partout, débordantes de théières de toutes les formes et de toutes les couleurs, des statues, et même une sorte de petit temple au fond de la boutique. Malgré cela, il se dégage du lieu une telle plénitude, un esprit si zen qu'on y passerait toute la journée. Le service y est extrêment agréable (on vous explique tout le petit rituel de l'infusion et du service du thé), bien qu'exclusivement en anglais (perso je m'en fous, mais au Québec, y en que ça peut froisser). Et les thés mes amis! J'ai choisi un thé Puer à la tangerine, je vous avoue pour ses vertus thérapeutiques (je ne vous dirai pas ce qu'elles sont et ne me le demandez pas, s'il vous plait, je tiens à garder un peu de dignité). Et Mr Croze a jeté son dévolu sur un thé "8 merveilles", je serais incapable de vous dire ce qu'étaient les merveilles en question (je me souviens juste qu'il y avait du litchi), en tout cas le thé en est une! Un vrai régal, une explosion d'arômes. Vous avez compris, comme toute nana qui se respecte, je préfèrais ce qu'il avait commandé... Mr Croze s'est aussi permis un petit encas sucré, un cheese cake. Une miniature mais d'un rafinement! Le serveur, délicat, avait amené 2 fourchettes, et Mr Croze est partageur, vous pensez bien que j'en ai profité... Un endroit à ajouter à notre carnet d'adresse et à revisiter très prochainement. Ils servent aussi des plats cuisinés: un seul menu, complètement végétarien. A tester!

 

Voilà, ainsi s'est achevée notre après-midi orientale.

 

Une autre tranche de notre vie québécoise vous sera servie dans le prochain article.

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 00:00

On aura dû, jusque là, vous paraître bien raisonnables Mr Croze et moi question vie nocturne. C'était un peu le cas en fait, faut bien avouer, que c'était un peu trop calme tout ça. Des restos, excellent, des games de hockey sur glace et de football américain, passionnant, des soirées DVD, romantique, mais un brin trop cocooning, il était temps de s'encanailler un peu. 

 

Comme si on était devenus de vrais vieux de la vieille, c'est une jeunette qui nous aura sortis. Il aura fallu que ma couz' débarque à Montréal pour nous faire une excellente suggestion, c'est-à-dire aller s'en jeter un ou deux derrière la cravate (je sais c'est une expression ringuarde mais je m'en fiche complètement) au Vices et Versa en écoutant de la musique "traditionnelle"...

 

Curieux programme me direz-vous, mais en fait pas tant que ça. La musique "traditionnelle", nous le découvrîmes sur place, c'est de la musique irlandaise, vous savez celle qu'ils jouent dans Titanic, quand Melle Rose décide de jouer les mauvaises filles et de traîner avec les gars de la 3e classe et qu'elle fait la maligne, genre moi je sais faire des pointes... (Waow, je me souviens vachement bien de Titanic, pourtant je vous jure, je l'ai pas vu plus de 3 fois...). Ben voilà, pile c'te musique lô, qui te donne une furieuse envie de danser sur le bar. Rassurez-vous, je me suis retenue. J'attends d'étudier un peu plus à fond les moeurs locales pour être sûre que ce genre d'intervention ne me mène pas tout droit en prison ou pire à l'asile.

 

Donc voilà, sympatique découverte: le Vices et Versa, au 6631 Boulevard St-Laurent, est un "bistrot du terroir", dixit leur site, qui propose pas moins d'une trentaine de bières produites par des micros-basseries québécoises, et qui, bien sûr offre de quoi se restaurer (assiettes de fromage et de pâté, pains-saucisses et pizzas). A noter dans son carnet d'adresses!

 

Ce soir on remet ça, on teste pour vous, mais surtout pour nous, le Bily Kun, toujours avec la cousinette, qui repart le 5. Et maintenant je m'en vais profiter de ma salle de bains enfin libérée! Je vous passe les agréables détails de la vie dans un appart où les chiottes sont bouchées (je suis sympa hein quand même!). Mais à présent tout va bien dans le meilleur des mondes, le plombier (français, pas mal d'ailleurs et sympa en plus, hop de quoi faire mousser Mr Croze...) a fini sa job, on a un trône tout neuf et je vais enfin pouvoir aller me doucher (faut savoir que le gars est arrivé à 8h ce matin et qu'il est parti il y à peine 30 min) et aller magaziner un brin.

 

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  • : Les incroyables aventures de Mr et Mme Croze
  • : L'épopée fantastique (et aussi le quotidien banal) d'un couple franco-belge fraîchement débarqué à Montréal.
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